samedi 13 avril 2013

Délirium tome 1 - Lauren Oliver



Résumé:
« Dans ce monde, l’amour est interdit.
Plus que trois mois, et je serai enfin protégée de l’amor deliria nervosa. Après le Procole, je serai heureuse et en sécurité. Pour toujours. C’est ce que tout le monde dit. Et je l’ai toujours cru. Jusqu’à aujourd’hui.
Car aujourd’hui tout a changé.
Aujourd’hui je préfère être contaminée par l’amour, quitte à perdre la raison et me mettre en danger. Plutôt braver l’interdit que continuer à vivre dans le mensonge. »


Mon avis:
Raaah n’est-ce pas horrible d’apprécier un livre mais de ne pas avoir le temps de le lire ou alors les rares fois où l’on plonge le nez dedans on est tellement fatigué qu’on s’endort ? Hé bien si c’est horrible et c’est ce qu’il s’est passé avec Délirium ^^
J’ai tout de suite accroché mais lorsque je me rends compte qu’il m’a fallu trois semaines pour le finir je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi. En dehors du fait que je ne l’ai pas lu en un temps record que pourrais-je vous dire dessus ?

Pour commencer j’avais très envie de le lire car les critiques sont bonnes et en plus l’adaptation en série est envisagée et même plus car le tournage a commencé. Oui je l’avoue je suis une férue de séries également c’est pour ça que je me suis achetée l’intégrale 1 de Pretty Little Liars pour voir ce qu’il en est de l’histoire dans les bouquins. Dites donc je m’égare un peu dans le sujet de ma critique.

Pour reprendre mon analyse je dirais que le thème ne nous est absolument pas inconnu lorsque l’on débute le livre, la quatrième page de couverture ne laisse aucun doute là-dessus. Qui dit lire Delirium dit supporter parler d’amour et donc parler d’une histoire d’amour. Mais j’ai été agréablement surprise car je n’ai pas vécu la romance entre Lena et le mystérieux jeune dont je tairais le nom comme quelque chose de « gnangnan » ou à l’eau de rose. Certes la fin m’a rendu dingue et je n’en dirai pas plus sinon je vais spoiler mais Aaaaaaaaah ! j’aime et je déteste à la fois ! En tout cas chapeau l’auteure, je ne pensais pas qu’elle oserait faire ça.

 Mais d’où vient cette idée que l’amour est une maladie ? C’est quand même quelque chose d’incroyable que l’on fasse subir à des gens une intervention chirurgicale risquée tout ça pour éradiquer l’amor deliria nervosa. Enfin bon sans cette problématique il n’y aurait pas le livre et je ne serais pas en train d’écrire. Pour ce qui est des caractéristiques d’une dystopie je pense que l’on a tous les ingrédients nécessaires et comme d’habitude on finit par détester le gouvernement qui manipule et agit comme bon lui semble.
Point intéressant justement j’ai apprécié que l’on puisse découvrir ce que devenaient les résistants qui se battent pour venir à bout de ce fléau qu’est cette dictature. Cela fait même froid dans le dos. Les Cryptes, lieu d’enfermement, sont décrites comme quelque chose de difficile à supporter que ça soit l’odeur qui y règne comme l’ambiance et les locaux. On y place les résistants mais aussi ceux pour qui le Protocole n’a pas fonctionné. Cela sert de prison et d’hôpital psychiatrique et en dehors du fait que les conditions de vie doivent être absolument horribles je me suis demandée comment il était possible d’y travailler.

Passons aux choses plus gaies comme les personnages. Il m’a fallu un peu de temps pour apprécier Lena car j’ai tout de suite aimé Hana, son amie qui est plus déterminée et semble moins entrer dans le moule. Lena est plus timide, suit les directions qu’on lui a apprises même si par moment on peut observer son côté un peu plus rebelle. Après réflexion je trouve que l’on fait connaissance avec elle au fur et à mesure et surtout en même temps qu’elle même apprend à se connaitre en prenant conscience de ses changements. Ce que je perçois d’elle me laisse croire qu’elle reste une jeune fille pas très sûre d’elle mais qui gagne en maturation au fil de pages pour que ça se finisse d’une façon grandiose, explosive. J’attends de lire la suite avec impatience pour voir son évolution.
Et je ne dirais rien en ce qui concerne le jeune homme, je vous laisse la surprise. Pour ce qui est des adultes qui ont subit le protocole je ne les apprécie pas du tout. Ils ont une distance liée à l’opération qui est déplaisante et pourrait presque faire froid dans le dos.

Parlons un peu du rythme de l’histoire. La lecture s’est faite sans soucis et l’action monte crescendo, à un rythme un peu trop lent pour moi mais qui reste tout à fait correcte. Mon moment préféré étant forcément la fin lorsque tout s’accélère. Un autre point serait à aborder mais j’ai peur d’en dire trop pour ceux qui n’ont pas encore lu le livre. Je reprends donc ce que j’ai dis un peu plus haut en ce qui concerne Lauren Oliver. Un fait qui se passe assez tardivement m’a bien plu et surpris bien qu’au cours de l’histoire je suis venue à penser à cette éventualité mais je n’avais pas imaginé que ça se dénouerait de cette façon (je ne vous tiendrai pas rigueur si vous ne comprenez pas cette dernière phrase ^^).

Pour conclure c’est une histoire qui m’a bien plu et j’avoue que je ne suis pas loin d’un coup de cœur. J’attends avec impatience de pouvoir me procurer la suite mais ça ne sera pas pour tout de suite j’aimerai clôturer la sage Promise et épuiser un peu ma PAL avant de me jeter sur Pandemonium.

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